4 lacs, les coins à saucisson
Les cascades
Plusieurs « sauts » jalonnent le cours du Hérisson, le long d’un parcours d’environ 7km aller-retour, prisé des visiteurs. Certaines chutes d’eau sont spectaculaires, d’autres sont plus discrètes et intimistes. Elles ont, de tout temps, mobilisé l’activité des hommes. Aux siècles pré-industriels, on y a construit des moulins pour dompter l’énergie du courant ; à l’époque industrielle, on y a installé des forges pour travailler les métaux ; à l’ère post-industrielle, on y vend des jouets en bois et des terrines.
Le lac d’Ilay
En amont des cascades, les sentiers s’approchent du lac d’Ilay, aussi appelé lac de la Motte, car une île émerge en son centre. Celle-ci a accueilli trois monastères successifs, désormais détruits. Il ne resterait à présent sur place que quelques moines égarés, errant dans les sous-bois en quête de salut et de gibier.
Les lacs du petit et grand Maclu
Ce sont des lacs sauvages, aux abords desquels on se rend pour contempler le paysage de marais et de tourbières. La pêche y est compliquée ; les poissons sont rares, par contre les dactylogyrus sont abondants. Il n’est pas possible de s’y baigner ; ceux qui préfèrent les étendues d’eau avec pédalos et toboggans aquatiques iront plutôt au domaine de Chalain.
Sauvages, ces lacs sont cependant privés. Le grand Maclu appartient à une dénommée Mme de Thésut. Nous l’avons peut-être aperçue, même si nous ne sommes pas complètement certains que c’était bien elle, allongée sur une des criques, avec sa glacière et son mari.
Les belvédères
Plusieurs points de vue bordent le pic de l’Aigle. L’un, proche du parking, permet un panorama à 360°, sur le plateau à l’est, sur les monts du Jura et même quelques sommets des Alpes à l’ouest.
On distingue deux catégories de randonneurs : les riches et les pauvres. Les riches ont un appareil photo de qualité, et peuvent immortaliser le mont Blanc avec leur longue focale. Les pauvres doivent se contenter de l’entourer d’un cercle sur leur cliché.
Le lac de Narlay
Il est associé à une vieille légende locale. Celle-ci raconte que le village du Frasnois, tout proche, se trouvait autrefois à l’emplacement du lac. Une mendiante y serait venue faire la quête ; devenue ensuite sorcière, elle aurait noyé les habitants qui avaient refusé de lui venir en aide.
Reconstruit à proximité, le village du Frasnois mène aujourd’hui une existence paisible. Les sans abris y sont désormais rares ; ceux que l’on croise sur place n’ont aucun pouvoir magique et sont inoffensifs.
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