Quête de légèreté, envie de confort, besoin de sécurité : la préparation du sac est toujours un dilemme. Heureusement, cette liste devrait vous aider.

Les indispensables
Le bâtonnet de berger
A ne jamais oublier en partant randonner. Sa forme fine et allongée lui permet d’être rangé très facilement. Attaché à l’extérieur du sac, il soulage le marcheur affamé qui peut croquer sans stopper son pas. Plusieurs bâtonnets de berger en guise de repas permettent même de faire l’économie d’un réchaud et d’une popote.
Un alcool multifonction
Pour les veillées face aux étoiles ou lors d’un moment de doute, l’alcool est tout simplement indispensable. Privilégiez les alcools suffisamment forts pour faire office de désinfectants (le vin rouge désinfecte mal).
Un linge multi usage corps/popote
Evitez d’alourdir votre sac avec une serviette de bain ou un torchon inutiles. Optez pour un tissu multifonction, dont l’une des deux faces servira au nettoyage du corps, et l’autre à celui de la vaisselle. Un motif permettra de bien identifier chacune d’entre elles.
Du smecta
Il est trop souvent l’oublié des trousses à pharmacie, par des randonneurs qui ne jurent que par le paracétamol et les pansements anti-ampoules. Il sera pourtant d’un précieux recours après une gorgée d’eau mal purifiée ou une situation de stress.
Un kit de survie
Beaucoup de marcheurs trop suffisants s’en affranchissent, à tort. Le kit de survie doit comprendre : une couverture de survie, des antihistaminiques, des pastilles purifiantes pour l’eau, éventuellement un petit paquet d’Oréo.
Une protection solaire
Le randonneur coquet optera pour du monoï, le bon père de famille pour un lait solaire, le trekkeur aguerri se contentera d’une couche de Biafine après la marche, et les véritables aventuriers protégeront leur peau grâce à une mixture naturelle faite d’argile et de sève des arbres.
Utile
Un sifflet
Pratique, à la fois pour avertir en cas de détresse, pour faire fuir les animaux ou pour éloigner les enfants et les personnes âgées situées sur son passage.
Des bâtonnets ouatés
Discrets, fins et légers, ils sont le partenaire beauté du randonneur qui veut retrouver un peu d’éclat le soir, après une journée de marche. Très prisés, ils font souvent l’objet de vols dans les sanitaires des refuges.
Un échantillon de parfum
Plus léger qu’un déodorant, il remplacera un savon de Marseille, vous évitera une toilette souvent difficile en milieu sauvage, et fera de vous un compagnon de route agréable.
Des tongs
C’est à leurs tongs que l’on reconnaît généralement les randonneurs bourgeois, exigeants et soucieux de confort, ceux qui souhaitent soulager leurs pieds à la fin d’une journée de marche.
Un sac plastique
Placé au fond du sac en début de parcours, il permettra jour après jour de séparer le linge sale du linge propre, et d’éviter ainsi des inversions qui pourraient s’avérer désagréables.
Inutile
Une corde
Associée à l’imaginaire de l’aventure, aux lassos des cow-boys ou aux nœuds des marins, elle est souvent bien encombrante en comparaison de la faible utilité qu’elle procure. Le randonneur pourra facilement faire sécher sa serviette ou ses sous-vêtements sur une branche d’arbre.
Du papier toilette
Les auberges et les refuges en sont souvent équipés. Ceux qui optent pour le camping sauvage gagneront à aller au bout de leur démarche, en utilisant l’eau des torrents. En cas d’extrême nécessité, il est d’ailleurs toujours possible d’utiliser le linge multifonction.
Un pantacourt
C’est un mauvais compromis, qui n’offre ni la protection du pantalon, ni la légèreté du short. Aucun alpiniste ou aucun berger ne porte d’ailleurs de pantacourt, qu’on ne retrouve que dans les zones pavillonnaires ou touristiques.
