Cap Corse, les coins à saucisson
Centuri
Le parcours débute (ou s’achève) dans ce petit port de pêche traditionnel, où l’on prend des forces avant la marche. On flâne d’abord un peu devant les cartes des restaurants de langoustes, puis on part finalement acheter un paquet de cookies dans l’une des deux épiceries du village.
Le Capo bianco (et ses environs)
Dans cette première partie assez escarpée, le sentier prend de la hauteur face à la mer. L’existence qui semblait vide de sens lundi dernier au boulot devient tout à coup grandiose : on s’arrête régulièrement pour contempler, derrière soi, le golfe de St Florent, les Agriates et les massifs qui les bordent au sud, jusqu’au Cinto.
Le sémaphore
A l’approche de l’anse de l’Arinella, le corps se relâche : il aperçoit d’abord la piste, puis l’horizon, puis la descente qui mène vers une crique d’eau turquoise, la première d’une longue série de lieux de baignade. Le sémaphore est interdit d’accès ; pour profiter du panorama depuis l’intérieur de la tour, il faut intégrer la Marine Nationale : le lien pour postuler ici.
Tollare
Minuscule hameau dominé par sa tour, ancien port de pêche, Tollare est peut-être l’endroit du parcours qui procure le mieux cette ambiance de bout du monde. On retient l’adresse, au cas où, pour venir s’y ressourcer un jour après un burn out professionnel ou une rupture amoureuse.
Barcaggio
C’est le second et dernier hameau du parcours, d’où arrivent et repartent les bateaux navettes. Sa plage est réputée pour ses vaches, qui viennent régulièrement s’y prélasser, nues, et oublier leur quotidien de vache. Sur les photos d’Internet il y avait moins d’algues et plus de soleil.
La tour d’Agnello
Les tours édifiées par les Génois à partir du 16ème siècle servaient à prévenir l’arrivée de bateaux ennemis, notamment turcs. Elles sont aujourd’hui moins utiles : les Turcs sont désormais rares en Corse, et ceux que l’on croise font généralement de la farniente en slip de bain, comme les autres touristes.
Santa Maria
La proximité des tours de Santa Maria et d’Agnello ne doit rien au hasard : les édifices devaient être suffisamment proches pour qu’on puisse, en allumant un feu, alerter les postes de surveillance voisins. On repère deux types de randonneurs à Santa Maria : ceux qui jettent un coup d’oeil à l’intérieur de la tour, signe qu’ils sont encore frais, et ceux qui passent leur chemin, signe qu’ils sont fatigués et qu’ils se lassent de ces tours à répétition.
Les baies de Capandola et de Tamarone
Sur cette partie orientale au relief plus doux s’enchaînent les criques et les plages, bordées d’un littoral verdoyant, comme une synthèse entre l’Irlande et les Maldives. Plutôt Irlande que Maldives par mauvais temps, d’ailleurs.
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