Giens, les coins à saucisson
La calanque du Four à Chaux
A seulement 2km du point de départ sur le port de la Madrague, un premier arrêt dans la calanque du Four à Chaux est obligatoire, pour contempler ses eaux transparentes et la vue sur le golfe de Giens.
On se retrouve alors face à un dilemme, classique des débuts de randonnée. Une option est de se contenter d’un bref arrêt contemplatif, pour respecter son planning. Une autre est de s’offrir un premier plongeon, au risque de devoir accélérer ensuite en marchant les pieds sableux et le slip humide.
Face aux îles
Le sentier rejoint ensuite les falaises, et permet de prendre un peu de hauteur pour admirer l’île Longue et celle de la Ratonnière. La vue sur la mer est enivrante : elle donne l’envie de nager, de voler, ou de se jeter du haut des rochers (mais dans la bonne humeur).
La Pointe des Chevaliers
Une vingtaine de minutes de marche suffisent ensuite pour rejoindre la Pointe des Chevaliers, qui offre un nouveau panorama grandiose, vers l’ouest. Un nouvel arrêt est nécessaire. Lorsque les pauses sont trop rapprochées, il peut être bon de varier les goûters : exceptionnellement, renoncez au saucisson pour quelques fruits secs, éventuellement des biscuits.
La Pointe des Salis
La Pointe des Salis permet de s’élever encore, un peu au-delà de 100 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle donne plein sud : cette fois, le paysage est totalement épuré. Il ne reste que le ciel, la mer, et quelques individus en train de pique-niquer.
La Pointe du Rabat
La silhouette d’un arbre, un reflet du soleil ou le passage d’un voilier transforment par moments la vue en véritable tableau.
Il y a deux catégories de randonneurs : ceux qui commencent par publier leur photo sur les réseaux sociaux, avant de contempler le décor. Et ceux qui commencent par contempler, au risque de rater leur photo.
La plage d’Escampo-Barriou
Les criques sont nombreuses le long du parcours, mais un arrêt sur celle d’Escampo-Barriou semble s’imposer, à la fois parce qu’on commence par admirer ses couleurs depuis les hauteurs du Rabat, mais aussi parce qu’elles offrent une récompense méritée après plusieurs montées escarpées.
A propos des pauses baignades, on distingue cette fois 3 catégories de randonneurs : les très prévoyants, qui marchent en slip de bain dans l’optique d’une baignade ; les prévoyants, qui emportent un maillot au fond du sac et se changent derrière un buisson le moment voulu ; les moins prévoyants, contraints d’aller à l’eau dans leur sous-vêtement en coton sale.
La Polynésie
Evidemment, la randonnée permet d’admirer la mer, les falaises et la végétation mais, en poursuivant vers l’est, elle est aussi l’occasion de contempler, en arrivant près du quartier Polynésie, les villas huppées qui donnent sur la Méditerranée.
Attention ! Les villas aussi vous regardent.
Vers port Auguier
A la beauté de la mer et des villas s’ajoute enfin celle de la végétation, des pins fouettés par le vent et des fleurs qui tapissent (au printemps) le rivage, tandis que l’on s’approche de port Auguier, au sud de l’île.
En fin de parcours, c’est le moment de repérer ceux qui sont épuisés. On les distingue facilement, car ils ne prêtent plus aucune attention au spectacle. Plus la fatigue est grande, plus on devient insensible aux fleurs.
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