10 conseils pour faire face à un animal méchant

Vipères, sangliers, mouches, félins… Nombreux sont les dangers qui peuvent se présenter aux randonneurs. Voici 10 conseils pour faire face à une attaque.

1. Identifiez la menace

Ce n’est pas la taille qui compte, au contraire. Le loup (0 mort/an en France) est moins dangereux que la vipère (5 décès/an), qui est moins dangereuse que les tiques (900 hospitalisations/an), qui sont moins dangereuses que le covid.

Parce qu’ils ne prennent pas le temps de regarder à droite puis à gauche avant de traverser, les sangliers et les chevreuils font également de nombreuses victimes.

2. Méfiez-vous des faux amis

Le chien est le meilleur ami de l’homme ; pourtant près de 500000 chiens nous attaquent chaque année. Si les patous effrayent les randonneurs, il faut se méfier de toutes les races ; seul le yorkshire semble être vraiment inoffensif.

Les vaches peuvent aussi être agressives. Il est donc déconseillé de s’en approcher, même si elles ont l’air gentilles et qu’elles font du bon lait.

3. Repérez le danger

Des traces ou des fientes sur le sol peuvent signaler un prédateur : soyez vigilants. Si les crottes sont petites et rondes, légèrement angulaires et aplaties à un bout, pas de panique : c’est un chevreuil. Si elles prennent la forme d’une grosse boule de caca, attention ! Il s’agit probablement d’un sanglier, voire d’un ours qui a des problèmes de digestion.

Certains animaux marquent parfois leur territoire en laissant contre les rochers une odeur forte, souvent accompagnée d’urine et de poils, que l’on peut néanmoins confondre avec celle de certains randonneurs.

4. Fuyez les insectes

C’est une règle de base : méfiez-vous de tout ce qui a un dard.

Les scientifiques assurent que les guêpes n’attaquent que lorsqu’elles se sentent menacées. Pourtant, il semble évident que beaucoup d’entre elles agressent sans raison, par pure méchanceté.

Les abeilles, elles, meurent lorsqu’elles piquent : elles ne lâchent leur venin qu’en dernier recours, avec humilité et sens du sacrifice.

Les mouches ne sont pas un danger à proprement parler, mais elles peuvent être sources d’épuisement psychologique.

5. Choisissez votre destination

On peut généralement randonner sereinement en France métropolitaine, car les prédateurs y sont peu nombreux. Ce n’est pas le cas de certaines forêts d’outre-mer ou de l’étranger, comme celles de la Guyane, de l’Alaska ou du Congo.

Méfiance tout de même : on compte maintenant plus de 500 loups en France, une soixantaine d’ours, plusieurs variétés de scorpions dans le sud-est de la France, et quelques hommes des bois, même s’ils sont aujourd’hui très rares.

6. Faites preuve de diplomatie

Il est souvent possible d’éviter la confrontation avec les animaux, plus souvent même qu’avec les humains.

Laissez les serpents fuir sans les harceler avec un bâton. Acceptez de faire un détour de 50 mètres pour ne pas déranger les troupeaux. Lorsqu’une guêpe ou un frelon vous tourne autour, offrez-lui votre dessert en signe de respect.

7. Bluffez

Face au prédateur, un ours ou un félin par exemple, montrez que vous êtes détendu. Souriez, parlez-lui d’une voix calme ; n’hésitez pas à siffloter, à chantonner ou à vous mettre à rire. Si l’animal vous menace, intimidez-le à votre tour : impressionnez-le avec votre posture droite, vos cris et votre voix puissante.

S’il attaque, une option (débattue) consiste à faire le mort. Allongez-vous sur le sol dans la position du foetus et ne bougez pas. Ne criez pas si l’animal vous donne des coups, sinon il comprendra que vous n’êtes pas mort.

8. Epuisez l’adversaire

Il est préférable d’éviter de fuir ; si la fuite est inévitable, courez en zigzagant.

Beaucoup d’animaux sont plus rapides que l’Homme, mais moins endurants : fuyez en tenant le prédateur à distance, quelques mètres derrière vous, jusqu’à ce que l’animal s’épuise au bout d’une quinzaine de kilomètres de course.

Si vous randonnez en amoureux, ne faites pas l’erreur de vous enfuir main dans la main.

9. Luttez

Le combat est fortement déconseillé, mais il est parfois inévitable.

La plupart des humains craignent la lutte à mains nues, mais on recense tout de même quelques ras cas d’affrontement direct entre des promeneurs et des prédateurs. C’est le cas de l’américain Dustin, qui a tenu à protéger Clover, son chiot contre un ours ; ou de Travis, du Colorado, qui a neutralisé un puma.

10. Acceptez de vous soumettre

Quand le combat semble perdu et la mort inéluctable, la soumission peut être utilisée en ultime recours. On peut alors s’inspirer du monde animal.

Le loup dominé lèche le museau du mâle dominant pour marquer sa soumission. Le chien soumis se couche à terre, une patte sur le sol et l’autre relevée pour exposer ses organes génitaux. Le mâle écrevisse doit simuler un accouplement avec son adversaire pour éviter d’être exécuté par ce dernier.

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